Le CNI a réuni, ce samedi 7 juin, son Conseil National à Paris. Il avait pour objectif de tracer les grandes lignes des actions à venir mais également d’analyser et tirer les conséquences de son association avec l’UMP.
Le Conseil National a défini et adopté son projet politique qui sera le fil conducteur des élections à venir. Les Indépendants défendent ardemment une politique économique, sociale et fiscale rénovée afin de garantir la pleine réussite de la France dans un monde aujourd’hui en complète mutation. Face à la concurrence mondiale, le CNI souhaite que les Français, par des réformes courageuses et ambitieuses, se donnent les moyens de faire que la France demeure une Nation de premier plan.
Pour prendre toute sa place dans le débat national et pour jouer pleinement son rôle au sein de la majorité présidentielle, le Conseil National du CNI a décidé, qu’au terme de cinq années d’association avec l’UMP, il lui fallait reprendre pleinement son indépendance.
« Depuis quelques mois, les liens se sont distendus entre le CNI et l’UMP. Des divergences fortes avec nos valeurs telles que, notamment, la réforme des institutions, la suppression de l’ISF, le droit de vote des étrangers, l’homoparentalité, la discrimination positive, l’adhésion de la Turquie à l’UE ou encore l’ouverture à gauche marquent désormais un clivage net entre nos deux formations politiques. Nous ne nous reconnaissons plus dans ce partenariat. L’UMP, parti omnipotent, ne peut plus, désormais, prétendre seul représenter la droite » déclare la Présidente du CNI, Annick du Roscoät.
« Les Indépendants estiment qu’il est grand temps qu’émerge, de nos rangs, une force politique alternative à l’UMP. Une force capable de proposer les réformes nécessaires à la mise en forme de la compétitivité de notre pays tout en respectant notre histoire, nos valeurs et notre âme. » ajoute-elle.
« Mouvement toujours tourné vers l’action, nous restons membre de la majorité présidentielle. Mais nous n’avons pas vocation à jouer les supplétifs. C’est le sens qu’a donné notre Conseil National en décidant, à une écrasante majorité, de reprendre son entière indépendance vis-à-vis de l’UMP » conclut-elle.
Dans cet esprit, le Conseil National a décidé de présenter ses propres listes aux élections européennes. Nous y défendrons, sous nos couleurs, entre les « euro-béats » et les « euros-sceptiques », une vision efficace solidaire et pragmatique de l’Europe afin de bâtir avec cette « Nouvelle Droite » que nous incarnons, l’Europe que nous appelons de nos vœux : l’Europe qui gagne !