Selon Gilles Bourdouleix : « La majorité fait le choix du laxisme et de l’irresponsabilité »
Membre de la Mission d’information sur les moyens de lutte contre la surpopulation carcérale, Gilles Bourdouleix s’est opposé à l’instauration d’un numerus clausus mais également à l’idée de faire de la peine d’emprisonnement le dernier recours en matière correctionnelle.
« La nécessaire sanction de ceux qui ont commis des crimes ou des délits, constitue une véritable exigence dont dépendent étroitement la crédibilité de nos institutions judiciaires et la confiance que chacun de nos concitoyens place en la justice de son pays » a déclaré le Député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.
« La généralisation de l’aménagement des peines, l’assouplissement des modalités d’exécution des aménagements de peine, la création d’un dispositif de libération conditionnelle automatique au 2/3 de la peine, préconisés par le rapport, semblent nier l’utilité de la prison. Elles vont à l’encontre du principe même d’exécution des peines. On ne peut, sous prétexte de la nécessité de désengorger les établissements pénitentiaires, faire de l’aménagement des peines la priorité et de la peine d’emprisonnement le « dernier recours en matière correctionnelle », selon les termes du rapport, » a-t-il ajouté.
« Par ailleurs, je suis opposé à l’idée de recourir au numerus clausus afin de résorber le surpeuplement des prisons. Cette règle « un détenu, une place de prison » n’est pas acceptable et tendrait à soumettre l’application des décisions de justice au degré de remplissage des prisons.
« Par ailleurs, je suis opposé à l’idée de recourir au numerus clausus afin de résorber le surpeuplement des prisons. Cette règle « un détenu, une place de prison » n’est pas acceptable et tendrait à soumettre l’application des décisions de justice au degré de remplissage des prisons.
La majorité fait le choix du laxisme et de l’irresponsabilité » a-t-il conclu.