« Une pièce de théâtre se moque du Christ notamment en badigeonnant son image. Des chrétiens intégristes manifestent et soulèvent des protestations unanimes y compris de la hiérarchie catholique. Ce n’est pas anormal. On peut ne pas apprécier ces moqueries. Mais il y a d’autres moyens pour les contester que l’action violente. Ces actions sont cependant calmes si on les compare à l’attentat dont a été victime le siège de « Charlie Hebdo » déclare le Président du CNIP, Gilles Bourdouleix.
« Ce magazine a modifié son titre pour s’intituler « Charia Hebdo » eu égard à l’évolution islamiste des pays du maghreb qui au sortir de leur printemps arabe pourraient connaître un hiver rigoureux.
On sait depuis les caricatures de Mahommet où se situent les limites de la tolérance musulmane. On a franchi un cap avec l’attentat odieux qui a non seulement frappé « Charlie Hebdo » mais surtout la liberté de la presse » explique-t-il.
J’ai trouvé les réactions molles.
C’est un aveu de faiblesse à l’égard des tenants d’une religion dont il faudra un jour avoir le courage d’affirmer que ses enseignements sont tout simplement contraires à nos principes républicains » conclut-il.