Le CNI a pris connaissance avec consternation des principales propositions du projet socialiste que vient de dévoiler Pierre Moscovici.
Les propositions de la « convention » socialiste 2010 auraient pu être intéressantes si elles avaient été formulées il y a quarante ans. En 2010, dans un contexte de mondialisation généralisée, de crise financière et économique mondiale et de sur endettement de l’Etat, sans compter les obligations et les contraintes communautaires, ces propositions totalement irréalistes ne sont que des vœux pieux et, au pire, des délires politiciens.
Le catalogue des propositions socialistes n’est qu’un catalogue d’annonces démagogiques destinées à se concilier les publics les plus nombreux touchés par la crise mondiale actuelle.
Mis à part le chapitre « fiscalité » ou le refrain éculé « faire payer les riches » est parfaitement crédible, tout le reste méconnaît à la fois l’absence de moyens financiers de l’Etat, la notion même de compétitivité des entreprises comme les exigences les plus basiques des traités communautaires.
Le CNI dénonce l’irresponsabilité économique du parti socialiste qui n’est visiblement plus en mesure de proposer aux français une alternative politique crédible.