L’actuel président se rassure sans doute, l’affaire des Gilets Jaunes doit lui sembler désormais canalisée. Grâce à l’appui de médias s’interrogeant toujours sur les raisons de la haine qu’ils suscitent chez certains, et à une tactique habile, il a réussi à affaiblir, du moins en apparence, le soutien au mouvement. Sa prestation l’a rassuré. Subtilement organisée et balisée, devant des maires ruraux bien choisis, où sous une marée de paroles rien n’a émergé mais où les vraies revendications ont été noyées, elle a pu plaire aux simplets et aux convaincus d’avance. Les édiles l’ont applaudi, les commentateurs l’ont encensé et le président croit, ainsi, pouvoir reprendre la main et le chemin du destin auquel il aspire. Avec le grand débat national, lui et les siens pensent avoir fait le bon choix, pour calmer la colère, anesthésier le peuple et se préparer aux prochaines échéances électorales. En savoir plus