Boulevard Voltaire : interview de B North

Le CNIP que vous présidez rejoint la plate-forme des Amoureux de la France avec, notamment, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Fréderic Poisson, Emmanuelle et Robert Ménard. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Notre mouvement est le plus ancien parti de la droite française. Nous existons depuis 1949. J’ai fait ce choix car je constate que, depuis plusieurs années, la droite perd les élections. J’en ai assez.

 

Face à ce constat, la solution peut être celle de François Mitterrand. Pour conquérir le pouvoir, il a fait le Programme commun de la gauche et l’Union de la gauche. C’est ce qui, en partie, lui a fait gagner le pouvoir. Je fais aujourd’hui la même analyse, même si les temps ont changé.
Je suis pour faire un Programme commun de la droite et l’Union de la droite, pour qu’on puisse enfin reconquérir le pouvoir.

Ce n’est pas encore quelque chose d’institutionnalisé. C’est une association de gens qui partagent cette attitude. Par ailleurs, le CNIP a déjà collaboré avec le Parti chrétien-démocrate à certaines occasions. J’ai, moi-même, été candidat dans le cadre d’un partenariat avec Debout la République. Cette union a déjà plus ou moins été travaillée par le passé. Il faut aller plus loin en agrégeant plus de gens. Il faut que les Français reconnaissent que nous pouvons constituer une alternative à droite, entre les deux mastodontes que sont Les Républicains et le Front national et qui, par ailleurs, ne sont pas au mieux aujourd’hui. On sait bien que la situation n’est pas facile ni pour monsieur Wauquiez ni pour le Front national. C’est peut-être le moment de voir l’émergence d’une troisième voie constituée par tous ces mouvements de droite qui, tout seuls, ne pèsent pas suffisamment pour pouvoir véritablement avoir un poids politique aux échéances à venir.
 

Le CNIP avait soutenu François Fillon au moment des présidentielles. Vous éloignez-vous définitivement du parti des Républicains en suivant Nicolas Dupont-Aignan ?

Non, je crois qu’il y a plutôt une stratégie.
D’abord, la ligne politique du CNIP n’est pas une ligne politique extrême. Nous défendons les valeurs sans les outrances et une ligne libérale conservatrice.
Après l’échec, au premier tour, de la primaire de Nicolas Sarkozy, nous avons assez naturellement soutenu François Fillon. Nous étions, avec Les Républicains et le PCD, un des trois partis associés dans la primaire de la droite. Notre engagement était de soutenir jusqu’au bout le candidat issu de la primaire. Nous avons tenu cet engagement.

Interview audio : https://soundcloud.com/bvoltaire/bruno-north-1

Tristesse et fierté

Nous saluons avec émotion et respect la mémoire du colonel Arnaud Beltrame, un héros français. Nous nous étions inclinés avec la même émotion et admiration au souvenir du père Jacques Hamel, un martyr, lui aussi enfant de notre peuple. Avec eux, poussées par la mémoire collective, nos pensées se dirigent vers tous ces jeunes hommes, soldats de France, qui, inscrivant leurs pas dans ceux dont le nom est gravé sur les monuments de nos villes et villages, ont récemment donné leur vie, en combattant, pour la Patrie, l’ennemi islamique.

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Revue de presse : Droites extrêmes: La chasse est ouverte

LIBERATION – 28 FEVRIER 2018

Droites extrêmes: La chasse est ouverte

Par Tristan Berteloot — 28 février 2018 à 21:06

 En vue des élections européennes de 2019, le FN cherche discrètement à rallier des personnalités extérieures comme Nicolas Dupont-Aignan. En plein doute depuis la dernière présidentielle, Marine Le Pen se retrouve sur le même créneau que Laurent Wauquiez ou Florian Philippot.

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Loi anti « fake news » : une grave atteinte à la liberté d’expression

La loi anti-« fake news » annoncée par le président Macron lors de ses vœux à la presse, constitue une grave atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de la presse.
 
« Une telle loi serait non seulement inutile, puisque la loi de 1881 sur la liberté de la presse réprime déjà la publication, la diffusion ou la reproduction de fausses nouvelles, mais surtout extrêmement dangereuse pour la liberté d’expression déjà mise à mal par les lois « mémorielles » mises en place par Pleven, Gayssot ou Taubira », déclare le Président du CNIP, M Bruno North.
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Le premier faux pas de Brigitte Macron

 

Le CNIP, par la voix de son président, Bruno North, dénonce le Premier faux pas de Brigitte Macron vis-à-vis de la fonction présidentielle, à la suite de son interview sur RTL.

« Elle estime – au nom de l’égalité Homme-Femme – ne pas avoir à être placée derrière son mari ; mais c’est pourtant son mari qui a été élu et qui représente la France, libre à elle de l’accompagner ou non, de remplir ou non le rôle de Première dame pour lequel elle s’est pourtant battue », déclare Bruno North, Président du CNIP. En savoir plus