L’Agriculture française a-t-elle un avenir ?

L’Agriculture française a-t-elle un avenir ?

L’agriculture française en crise : nos solutions toujours d’actualité !
Face aux difficultés grandissantes que rencontrent nos agriculteurs, il est crucial de rappeler les analyses et propositions portées par notre mouvement dès 2018.

Dans un article publié dans La Lettre des Indépendants de janvier 2018, notre Secrétaire National à l’Agriculture alertait déjà sur la crise profonde qui frappait le monde agricole français. Cinq ans plus tard, force est de constater que ses arguments étaient on ne peut plus clairvoyants et que les solutions qu’il proposait demeurent d’une brûlante actualité.

 

Un diagnostic sans concession.

L’article pointait du doigt les maux qui rongent notre agriculture :

  • Baisse des revenus des agriculteurs
  • Multiplication des charges et des contraintes
  • Volatilité des prix
  • Concurrence internationale accrue
  • Manque de reconnaissance du rôle essentiel joué par les agriculteurs

 

Des solutions concrètes et ambitieuses.

Pour faire face à ces défis, notre mouvement proposait un certain nombre de mesures, parmi lesquelles :

  • Renforcer la juste rémunération des agriculteurs
  • Simplifier les démarches administratives
  • Mieux accompagner la transition écologique
  • Promouvoir une alimentation saine et durable
  • Défendre les intérêts de l’agriculture française au niveau européen
  • Un engagement constant au service du monde agricole.

 

Depuis 2018, notre engagement en faveur du monde agricole n’a jamais faibli. Nous avons multiplié les actions et les prises de position pour défendre les intérêts de nos agriculteurs et promouvoir une agriculture française forte et durable.

Plus que jamais, il est temps de mettre en œuvre des solutions concrètes pour sortir de cette crise.

Le combat continue pour un avenir radieux de l’agriculture française !

Honni soit qui comme au Mali pense!

Honni soit qui comme au Mali pense!

Honni soit qui comme au Mali pense!

 

Le coup d’État qui s’est produit au Mali, m’amène à faire plusieurs constats. Cet évènement qui pourrait paraître anodin parce que ne concernant qu’un pays africain en proie à une guerre interne et subissant un développement bridé, est en fait très exemplaire des rapports entre un pouvoir, un peuple et une armée. Un pouvoir corrompu, éloigné de la population, incapable de gérer la situation conflictuelle et lié à des intérêts claniques, n’a pas résisté à cette union, si étrange, aux yeux de certains politiques français, entre le peuple et son armée. Dans une ambiance anarchique, l’armée comme le disent les journalistes et les politiques, chez nous, a « pris ses responsabilités ». Pourtant ce pouvoir déchu était issu d’élections démocratiques selon les canons de la culture européenne actuelle.

J’insiste, une fois encore nous sommes, en fait, confrontés à la différence de nature entre légalité et légitimité. Ibrahim Boubacar Keïta a bénéficié de ce que Bernard Lugan nomme « l’ethno-mathématique ». Il s’est cru investi d’une autorité incontestable. Or, nul politique ne peut se permettre d’agir contre un courant de pensée important quand son élection n’associe pas légitimité et légalité. En Afrique, la composition des États est telle qu’elle engerbe de nombreuses ethnies. C’est bien connu. Dès lors, sur un continent où l’appartenance ethnique est toujours primordiale et les options politiques totalement accessoires, il est absurde de vouloir imposer des principes démocratiques que la plupart des nations européennes, ou d’origine européenne, ont mis des siècles à établir de manière, d’ailleurs, très souvent insatisfaisante. Ces pseudo-démocraties africaines ont été imposées par l’ancienne puissance coloniale, en récusant des faits sociétaux qu’elle connaissait pourtant parfaitement. L’intérêt des pays africains n’était évidemment pas l’objectif de l’exportation de ces principes. Il s’agissait plutôt pour les dirigeants français de l’époque, de confirmer aux yeux de certains, qu’ils étaient eux-mêmes des démocrates et de promouvoir un système de gouvernement que les pays de l’est européen venaient d’adopter après la chute du mur de Berlin. La démocratie, même dans un environnement qui ne s’y prêtait pas, devenait, dans l’esprit de quelques uns, la garantie de ne pas voir surgir, à nouveau, l’influence revancharde des Soviets. La démocratie occidentale, victorieuse, devait rayonner sur l’univers. Raisonnement à courte portée! Les principes démocratiques ne sont pas applicables partout. Ils doivent correspondre à une culture, à des traditions, à un état d’esprit général et nécessitent une homogénéité relative de la population. Ces obligations nous ne les rencontrons que rarement sur le continent africain. Souvent l’armée, incluant toutes les composantes de la population, est la seule institution représentative de l’ensemble d’un pays, en dehors des assemblées nationales. Ce n’est pas toujours ainsi. Cependant, globalement, les chefs portent une certaine attention à la répartition ethnique des responsabilités; comme c’était aussi le cas dans le parti unique. Le culte du drapeau, signe d’unité, fédère, et la hiérarchie multiethnique, même imparfaite, oblige. Il n’est donc pas étonnant que dans des circonstances où le pouvoir politique a failli, qu’une population, oubliant ses divisions, se rassemble dans le refus de continuer à subir son indifférence et son incompétence et se tourne vers l’armée pour remettre de l’ordre. Si le coup d’État au Mali est, par nature, hors de la légalité démocratique, l’armée dans son action est pleinement légitime. Bien sûr, les responsables des pays voisins peuvent s’inquiéter car ils savent très bien qu’en cas de difficultés internes ou d’abus trop évidents, ils risqueraient de subir un sort identique à celui d’IBK.

Si nous revenons en Europe, en France tout particulièrement, nous pourrions affirmer que la situation ne peut être comparable. Il est vrai que le peuple français, de longue date, est uni en une nation encore solide. Il est vrai aussi que le système démocratique, malgré quelques hésitations anciennes, est aujourd’hui reconnu et voulu par tous. Il est vrai, enfin, que l’armée n’y joue plus le rôle majeur qui a été le sien au cours des siècles et qu’elle a été retirée des allées du pouvoir pour être réduite à une action très encadrée.

Toutefois des évolutions néfastes, des affaiblissements moraux, des mensonges et des lâchetés ont gangréné un pouvoir qui ne répond plus vraiment aux attentes et préoccupations du peuple. La première des fautes a résidé dans une tromperie électorale, soutenue par une alliance médiatique et financière, qui, aujourd’hui, ne fait plus aucun doute. Il y a donc eu divorce, dans notre vieux pays, entre légitimité et légalité. Cette rupture a été confirmée par l’absentéisme considérable dans les votes, laissant arriver des groupes extrêmement minoritaires en chaperons du pouvoir. Éloignés des réalités ou volontairement silencieux sur l’insécurité aggravée dans l’ensemble du pays, les gouvernements ont lentement perdu la confiance de la population. Les Français subissent toutes sortes d’exactions, de crimes, d’attentats, d’agressions verbales ou physiques de la part d’une communauté étrangère, nombreuse et culturellement et sociologiquement inadaptable. Le pouvoir est incapable d’agir, prisonnier de ses contraintes européennes, philosophiques ou pseudo-humanistes et surtout malade de l’absence de chef apte à diriger et à servir la nation. Permissivité, favoritisme, complaisance éhontée à l’égard des ennemis de la France, justice évanescente et partiale, intolérance à l’égard de l’opinion populaire, mépris des usages et des traditions, alignement sur le transnationalisme financier, abandons de souveraineté, désinvolture à l’égard des fleurons économiques et stratégiques, désinformation, mensonges, incohérence dans les propos, incurie dans la gestion…sont les graves symptômes d’une démocratie malade et savamment rendue malade. Elle n’est plus cette relation étroite entre le peuple et ses dirigeants au travers d’élections honnêtes impliquant des choix éclairés. Elle s’est insidieusement muée en un système bâtard utilisant les principes de l’élection ouverte et les outils de contrôle des opinions. Elle est devenue clanique dans la mesure ou l’autorité gouvernementale appartient désormais à une caste ayant reçu la même formation et formatée selon une identique structure mentale et soumise à ce gouvernement souterrain de personnalités financières étasuniennes et européennes. Dénaturée, elle ne convient plus aux Français, peuple intelligent et politique, qui régulièrement, sous diverses formes, manifeste son mécontentement ou son hostilité.

Est-ce que cela peut durer? Non, bien sûr. Que va t-il se passer? Bien malin qui peut le dire. Si le pouvoir persiste dans ses errements, nul doute que des évènements majeurs se produiront. La COVID 19 ne pourra pas éternellement rendre muette la population. Certes le peuple français n’est pas le peuple malien et l’armée française n’est pas une armée de pronunciamientos. Cependant, il ne faut pas être grand clerc pour entrevoir le risque d’un futur grand bouleversement. Face à l’insécurité et l’inaction du pouvoir, et aux outrages à ses libertés, le peuple français, déjà, s’organise en dehors des modèles officiels. Il le fera de plus en plus. Il sera aidé. Bientôt, à cause d’une exaction de trop, d’une provocation regardée comme insupportable, ou d’une décision absurde du gouvernement, saturé de mépris, il utilisera les armes. Elles sont nombreuses dans le pays. Le pouvoir sera alors confronté à une situation qui le dépassera. Il aura du mal à mâter ce qui ne sera déjà plus une simple contestation. Il ne pourra pas le faire de crainte de ne pas être obéi ou d’aggraver la situation. Il tentera alors des élections, à l’image de de Gaulle en 68, en utilisant tous les moyens de la désinformation. Mais il est fort peu probable que le résultat soit à l’identique. Certains, noyés dans l’ambiance délétère et internationaliste de l’UE, pourront dire que ce que j’envisage et crains n’est pas possible, car la France est apaisée et qu’un esprit de conciliation et de soumission finira par se diffuser, écartant tout risque… Cet esprit que le gouvernement souterrain de l’Occident a lentement voulu infuser dans la vie de notre société. Ils ne connaissent guère le peuple de France et n’ont tiré aucune leçon de ses 1500 ans d’histoire puisqu’ils la refusent. Ils n’observent pas le monde.

Si ces gens, par je ne sais quel miracle, en venaient enfin à écouter le peuple et les conseils, il y aurait encore un espoir. Mais ils devraient alors fondamentalement modifier leur façon de faire et revenir à la vraie démocratie, à un retour au service de la patrie. Ils devraient reprendre langue avec l’histoire de France. En seraient-ils capables? là est la question…

Henri ROURE

Secrétaire national en charge de la défense

La Nation et le Covid-19

La Nation et le Covid-19

Septembre 2020, la Nation et le Covid-19

L’incohérence actuelle des déclarations de protection ajoutée à une mauvaise information crée un trouble préjudiciable avec une observance réduite des gestes ‘barrière’ à la transmission du virus SARS-COV-2.

Sont-ils justifiés ? Exagérés ? Insuffisants ?

 

Pour faire des propositions solides en septembre 2020, il faut se rappeler que l’incertitude de l’existence est une gestion des risques et que le méconnu du virus Covid-19 est une obligation de prudence, pas un principe de précaution qui interdit tout et supprime les échanges, les débats, les représentations culturelles et sportives.

Si le masquage est antisocial, son port est un geste civique devant éviter le confinement qui met en jeu la « survivabilité » de l’anthropocène, car alors la vie sociale est anéantie, toutes les facettes de la culture annihilées, le commerce sinistré et l’industrie au chômage. Une forme d’économicide.

 

La contagion de ce virus est respiratoire et par recueil éventuel par les mains. La logique est donc d’éviter de recevoir les projections aériennes du virus dans les paroles ou la toux : une distanciation de 1 à 3 mètres entre les individus (selon la ventilation) et port de gants ou lavage fréquent des mains. A moins de porter un masque chirurgical que ne peut traverser le virus.

Mais qui doit porter le masque ?

Les porteurs de virus. Comment les déceler ?

Par un prélèvement nasopharyngé et afin de faciliter le dépistage de la Covid-19, les tests PCR sont totalement pris en charge par l’assurance maladie mais ne nécessitent pas de prescription d’un médecin.

Cela explique que seulement 2% des prélèvements soient positifs et cette masse inutile d’examens, rend dommageable que l’on ne puisse mieux les cibler, car ils demandent un protocole et un accoutrement de cosmonaute du préleveur. La surprise est qu’un malade suspect de cette infection, testé positif a souvent un entourage immédiat testé négatif, classant ce virus paradoxalement dans les peu contagieux.

Mais ceux qui sont dépistés atteints et asymptomatiques, qu’en faire ?

Les isoler, les confiner (quarantaine de 14 jours) a été la solution prise par des pays. La curiosité est que la majorité guérit spontanément à l’insu même du porteur et que la contagion est faible, l’entourage intime est souvent indemne (sans que l’on ait d’études scientifiques sur ce point).

Hélas, 1% des atteints (à 0,3% pour d’autres) se retrouvera en soins intensifs de réanimation avec une létalité importante, là où le manque de lits a conduit à une surchauffe des conditions de travail et à des choix inacceptables.

A-t-on remédié à cette déficience ?

Où sont les constructions de nouveaux hôpitaux, les articulations entre médecines de ville et hospitalières, les tests de dépistage pour tous…prescrits à bon escient par le médecin et non pas pour calmer une angoisse non justifiée.

 

Le désastre s’est joué aussi dans l’enclos des instances médiatiques où, sortis de l’ombre, des ‘professeurs’ se contredisaient, ne se limitaient pas à reconnaître leur ignorance et que la méthode scientifique ne peut qu’observer, faire des études, des tests. Elle n’en n’avait pas les moyens. Alors ces gens de savoir ont piloté les politiques de décision, puis la bataille des chiffres commença, les négligences passées et actuelles furent oblitérées… Eviter la honte du nombre des décès supérieurs aux pays voisins était la priorité.

 

Les soignants, les malades, la population sont dits « en guerre ». Comme ils peuvent ils la font, ‘en bricolant’, en sélectionnant…

Le confinement, terrible isolement sans « solitude assistée » fut obtenu et entretenu par un consentement de peur.

 

En août on comprend !

Tout ça pour ça !

La liberté et l’économie abolies parce que l’on n’avait pas prévu un service sanitaire valable et les moyens de protéger la vie jusqu’à son terme. Il fut plus facile d’instaurer une nouvelle forme d’euthanasie dans les EPHAD, de laisser mourir ceux qu’on aurait pu sauver !

Trop c’est trop, en 1957 la grippe asiatique avait été bien plus meurtrière et le fonctionnement du pays n’avait pas ralenti. La politique actuelle cache sa nullité en brandissant des effets apocalyptiques, en attisant la peur, non pas en réveillant l’esprit critique ni l’intelligence.

Pourtant chacun est conscient que le retour à la normalité perdue ne sera possible qu’avec une discipline sociale et hygiénique, chacun étant le gardien de lui et de son voisin.

Le brassage de la population lors des transhumances vacancières et le délai de 14 jours d’incubation avant les manifestations de la maladie font qu’à partir du 15 août le taux d’hospitalisations en réanimation devait donner une idée directive sur une deuxième vague d’infection.

 

Pour faire des propositions solides en septembre 2020, pour parler vrai il faut se baser sur des chiffres, des statistiques récentes à la suite du brassage des populations pendant les vacances depuis début juillet.

L’incubation de 5 à 14 jours avait fait prévoir qu’une deuxième vague serait visible vers le 15 aout. La contamination aura forcément gagné du terrain, augmentant d’autant le nombre de personnes ayant contracté le virus et les hospitalisations. Son suivi est précisé par les chiffres donnés par le site SpF de la Santé publique de France. Sont-ils assez précis ?

On doit tenir compte du décalage temporel incontournable puisque le nombre de morts de la semaine correspond à l’état de la contamination d’il y a plusieurs semaines. En effet, entre le moment où une personne est contaminée, tombe malade et le moment où elle va décéder, il va s’écouler le temps d’incubation (de 2 à 14 jours), mais aussi la période plus ou moins longue de soins. Sans études scientifiques comparatives l’extrapolation du nombre de personnes atteintes donne donc une simple estimation.

Quelles sont les données ?

Celles de Santé Publique France (SPF) où l’on souligne l’importance du respect des gestes barrières et de la triade Tester—Tracer—Isoler permettant de limiter la propagation du virus

  • Si l’on prend la semaine du 31 juillet, le site (SpF), signale :

8203 CAS confirmés de Covid-19

65% asymptomatiques

105 admissions en réanimation

79  décès, incluant Ehpad, EMS et hospitalisations

Sans préciser ceux qui sont morts hospitalisés, où les plus de 75 ans sont moins de 10%. On peut penser que l’immense majorité des décès ont eu lieu hors hôpital.

En effet la surveillance de la mortalité au cours de l’épidémie de COVID-19 du 2 mars au 31 mai 2020 en France a montré des chiffres éloquents.

Anne FOUILLET chargée de cette étude avait conclu qu’avec les DATA de SpF sur 25.030 décès, 23.400 avaient plus de 65 ans.

« Parmi les 25 030 décès en excès (dus au Covid-19) toutes causes confondues, 23 400 personnes décédées étaient âgées de 65 ans ou plus (soit plus de 93% des décès en excès, +18,2% par rapport à la mortalité attendue dans cette classe d’âges) et 1 510 personnes étaient âgées de 15-64 ans (+7% par rapport à la mortalité attendue dans cette classe d’âges). Dans cette dernière classe d’âges, ce sont les personnes de 45-64 ans qui ont été touchées (+9% par rapport à la mortalité attendue). Inversement, la mortalité chez les enfants de moins de 15 ans a diminué de 14% sur la période au niveau national (-170 décès). «

C’est dire que 93% des morts furent les retraités, dont les plus de 75 ans furent quasiment exclus des services de réanimation et même en Ehpad les plus de 68 ans rejetés des services hospitaliers (Le Monde, 30/07/2020, page 7), ainsi ils furent rétrogradés à l’espérance de vie de 1945 !!!

Comment notre société a-t-elle pu être absente et ‘abandonner au dernier kilomètre’ ceux qui avaient cotisé toute leur vie ???

L’ONG Acted fait mieux dans le monde entier !

Les retraités sont donc la cible de cette pandémie, mais on ne peut pas leur proposer de vivre confinés, exclus de la Vie sociale.

 

 

IV-  Les chiffres clés en France au 15/08/2020, arrêtés à 14h (mis en ligne en fin de journée)

*Nombre de décès mis à jour quotidiennement pour les décès survenant à l’hôpital et chaque mardi pour les décès survenant au sein des Etablissements sociaux et médico-sociaux.

**Nombre de personnes testées positives en RT-PCR SARS-CoV-2 divisé par le nombre de personnes testées, sur les 7 derniers jours consolidés.

 

 

Entre 30 354 décès le 11 août et 30 409 le 15 aout, 55 nouveaux morts, dont seulement 4 à l’hôpital. On voit que les plus atteints sont très largement les personnes âgées en institutions et que cette épidémie est relativement banale pour les autres.

Entre-temps, aucun renseignement n’est proposé sur les dosages sérologiques d’anticorps. Savoir si 5%, 10%, 50%, 70% de la population ont été immunisés, serait très important ! Car à titre individuel, il est rassurant de savoir que l’on a développé l’infection, et qu’on n’a donc plus, en principe, de risque d’attraper le virus. Et sur le plan national, 70% d’immunisés non pathologiques confirmeraient que l’on peut attendre le vaccin plus sereinement.

 

Que sait-on de plus sur la transmission du virus Covid-19 ?

1-Bien que la transmission des porteurs asymptomatiques ait été rapportée, le risque de transmission des patients pré-symptomatiques ou symptomatiques est considéré comme plus élevé. L’excrétion d’ARN viral est plus élevée au moment de l’apparition des symptômes et diminue au fil des jours ou des semaines.

2-La transmission de l’enfant à l’adulte semble être très rare.

3-Ni la transmission d’origine hydrique du virus SARS-CoV-2 chez l’homme, ni l’apparition du virus DU SRAS-CoV-2 dans l’environnement de l’eau de mer n’ont été prouvées à ce jour.

4-Par voie aérienne expulsé dans l’air jusqu’à 3 mètres de l’émission par la toux ou paroles d’un porteur du virus, et par dépôt du virus sur les objets où il a atterri pour un éventuel recueil par les doigts portés au nez.

 

C’est dire qu’il faut, pour se protéger :

-soit une distanciation de 1,5 à 3 mètres,

-soit le port d’un masque filtrant ou empêchant le passage du virus.

-Et toujours se laver les mains

 

Quelle est l’efficacité des masques ?

Les masques maison ont une efficacité utile [Professional and Home-Made Face Masks Reduce Exposure to Respiratory Infections among the General Population, 2008] mais moindre que les masques chirurgicaux qui filtrent à 1OO% du porteur à l’extérieur et permettent de filtrer 80 % des particules extérieures ayant des tailles minuscules, jusqu’à 0,007 micron, 14 fois plus petit que le coronavirus, [Disaster Medicine and Public Health Preparedness 7(4):413-418, August 2013].

C’est dire que le port du masque est une protection totale de l’autre dans la transmission aérienne du virus. Parce que le mode de transmission primaire des coronavirus humains est le contact de personne à personne par des gouttelettes respiratoires générées par la respiration, les éternuements, la toux, etc., ainsi que le contact (contact direct avec un sujet infecté ou contact indirect, transfert à la main contaminée vers la bouche, le nez ou les yeux).

Le masque n’est pas une muselière mais une protection de l’Autre… Un effort individuel louable doit être encouragé et expliqué dans la période actuelle postmoderne où règne l’individualisme méprisant la Nation.

Mais dès que le masque est porté et changé tous les jours, la population peut se côtoyer, donc : reprise totale des réunions, des spectacles, des activités sportives sans limitation de nombre !

 

Propositions pour septembre :

A-Dépistage sérique des anticorps Covid-19 pour tous ceux qui ont un contact avec le public. Recueil de toutes ces données pour connaître le taux de contaminés en fonction de l’âge, de la profession, du lieu.

Les négatifs n’auront qu’un masque à porter, la distanciation inutile.

Les positifs auront, prescrit par le médecin, un test PCR nasal pour isoler les contaminants persistants.

B- avec le masque reprise de toutes les activités sans limitation de nombre :

1-reprise totale des activités des classes scolaires de tous niveaux, ainsi que dans les bâtiments publics et privés

2-disparition totale de la distanciation  ( de 2 à x mètres, à La Poste…)

3-déambulation sans limites dans tous les espaces confinés (gares, supermarchés, boulangerie, salles de sports, théâtres, salles d’attentes, transports en communs…) et les espaces extérieurs populeux quels qu’ils soient (marchés, rues commerçantes, files d’attentes sans distanciation ).

C- Sans le masque : imposer une distanciation de 1,5 mètre (restaurant et lieux confinés), sauf pour les intimes qui ont choisi le plaisir de courir un risque de plus dans leur existence.

Plus le lavage de mains pour tous, répété dès que l’on change de lieu pour toucher un vêtement, un article, et une fois rentré chez soi etc…

 

Cette discipline permet dans ces conditions une reprise proche de la normale et totale de toutes les activités professionnelles, éducatives, sociales, sportives, culturelles etc…

Mais le politique est frileux de responsabilités, est transi d’un risque pénal aussi choisit-il d’être sourd et aveugle dans sa lutte de pouvoirs altérée d’idéologies inconscientes d’agir à la jonction entre le monde d’avant, avec ses croyances dépassées, et celui de demain construit au présent par des actes irréfléchis dont on ne peut prédire les conséquences.

Depuis trente ans la politique vit à la petite semaine, ne sait plus proposer un horizon à 10 ans, ni justifier des efforts avec des acquis pour tous. Où sont les Plans gouvernementaux prévisionnels à 30 ans ? L’état-nation a disparu avec l’abandon des banlieues et la société s’est défaite avec le matraquage des gilets jaunes. La décomposition des structures hospitalières a obligé de limiter les soins, d’exclure les ‘personnes âgées’.

Le gouvernement, s’est-il instruit de ses erreurs ?

Menacer de re confinement est un mépris de la maturité des français et un signe de faiblesse d’incompétents.

A-t-il reconstitué les lits supprimés de réanimation dans tous les départements ?

A-t-on collationné tous les tests sérologiques ?

A-t-on 100 millions de masques à utiliser journellement et à offrir à la population si on veut lui imposer ?

Cet investissement coutera beaucoup cher moins qu’un nouvel confinement.

 

Depuis le 31 janvier 2020 où l’urgence internationale a été décrétée par l’OMS, la solidarité mondiale a compris que son altruisme était intelligent, le port du masque est un égoïsme réciproque de respect de l’Autre pour survivre et pour ne pas perdre du temps, et la vie, avec une maladie évitable.

Le bénéfice de cette pandémie sera, peut-être, aussi bien sur le plan national que personnel, la possibilité de passer d’un moi indifférent aux autres et d’un monde communautaire à une vision globale humanitaire où l’OMS aurait enfin pleins pouvoirs de pénétrer dans tous les pays pour dépister et tester les nuisances.

 

 

Dr F Naudy

Communiqué de presse : M Aldric BOURGEOIS, nouveau délégué départemental de l’Oise

Communiqué de presse : M Aldric BOURGEOIS, nouveau délégué départemental de l’Oise

Le Centre National des Indépendants et Paysans est heureux de présenter son nouveau délégué départemental, M Aldric BOURGEOIS, candidat aux élections municipales de Pierrefonds aux côtés de Ronan Tanguy.

 

Le Président du CNIP, M. Bruno North, indique que le département de l’Oise ne peut être évoqué sans se remémorer de Jean LEGENDRE, maire de Compiègne de 1947 à 1954 et de 1959 à 1984, qui a pleinement œuvré pour le développement industriel du territoire.

 

Le CNIP est le plus ancien parti de la droite Française. Depuis 70 ans, le CNIP n’a pas dévié de ses valeurs et reste un parti libéral, conservateur, toujours attaché à la défense des territoires ruraux. Il n’a cessé de dénoncer la fracture qu’il a vu s’installer dans notre pays, entre les métropoles et les zones rurales.

 

« Au lendemain du quasi-arrêt de notre économie, en raison de la grave crise sanitaire, l’inquiétude est grande au sujet de nos entreprises. Des pans entiers de l’économie sont très fragilisés. Je pense notamment aux commerçants de proximité, aux artisans, aux travailleurs indépendants, aux restaurateurs et cafetiers. Dans nos centres-villes et nos centres-bourgs, comme en milieu rural, ils représentent non seulement des emplois, mais des services indispensables à la survie de nos territoires. » déclare le Président du CNIP, M Bruno North

 

« Cependant pour ces indépendants, commerçants et artisans, la situation devient critique.

Pour relancer ces secteurs, il faudrait aller plus loin, notamment en annulant toutes les charges, sociales et fiscales, des indépendants qui, faute de clients, de fournitures, n’ont pu exercer pendant le confinement qu’une activité partielle », explique-t-il.

 

Le CNIP, c’est aujourd’hui encore un réseau d’élus locaux, davantage présents dans les territoires ruraux et les villages que dans les territoires urbains ou les villes.

 

C’est aussi un artisan infatigable de l’union des droites, sans exclusive sur le modèle de ce que fut l’union de la gauche. Il y œuvrera sans relâche, dans le respect de l’indépendance de chacun, car la vraie richesse est dans la diversité.