Depuis quinze jours le village de Bélâbre, 900 habitants, situé dans le sud de l’Indre, prés d’Argenton-sur-Creuse et de Fontgombault, est le théâtre d’une grande agitation. Le maire a en effet décidé, dans le plus grand secret, d’aménager un bâtiment de la commune pour installer 38 migrants.
Ce samedi, pour la seconde fois, Black blocs venus de Poitiers et Bélabrais (150 personnes dans chaque camp) se sont retrouvés face à face, Les gauchistes avaient en effet été autorisés à manifester au même endroit et à la même heure que les opposants au centre de migrants, ce qui était à l’évidence une manœuvre pour empêcher les protestataires locaux de s’exprimer, et ce qui a permis aux activistes de cisailler les fils de la sono. 70 gendarmes ont dû s’interposer.
Pierre Gentillet et Francis Bergeron ont pris la parole pour apporter leur soutien à Ludivine, la jeune bélabraise qui a pris la tête de l’Union bélabraise opposée au projet de la mairie.
Le CNIP était en première ligne !