« La réforme territoriale méritait un vrai débat et non un tripatouillage institutionnel. Le redécoupage des régions a été fait de manière quasi-aléatoire, sans concertation avec les élus », déclare Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP.
« J’ai personnellement depuis plusieurs années défendu la nécessité d’engager un processus volontariste de réorganisation de ce que l’on appelle souvent le « millefeuille territorial », avec notamment une réflexion sur les départements », indique-t-il.
« Si les régions sont désormais fondamentales, organiser ainsi leur diminution me paraît à la fois arbitraire et artificiel. Il n’y avait pas lieu de légiférer sur de nouvelles délimitations des régions sans avoir examiné préalablement les compétences et les moyens dont doivent disposer les régions », explique-t-il.
« Par ailleurs, concernant les Conseils Généraux, aucun motif d’intérêt général ne justifie un second report des élections départementales à décembre 2015 », poursuit-il.
« Pour toutes ces raisons et pour beaucoup d’autres, j’ai voté contre ces mesures car ce projet de loi n’est pas un texte d’équilibre. Le Gouvernement a fait preuve d’improvisation et a manqué son rendez-vous avec la décentralisation », conclut Gilles Bourdouleix.