Ayant interpellé en janvier dernier Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, sur la nécessité de supprimer ou limiter les allocations familiales et allocations de rentrée scolaire aux familles dont un ou plusieurs enfants ont été confiés au service d’aide sociale à l’enfance par une décision du juge, Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP, se félicite de l’adoption par le Sénat de la proposition de loi sur ladite question.
La protection de l’enfance constitue un sujet d’importance majeure tant pour les pouvoirs publics que pour la société. L’affectation des allocations familiales au bénéfice des enfants est le but poursuivi par la législation française.
« Comme je l’ai indiqué en janvier dernier, alors même que la grande majorité de ces enfants est retirée à leurs parents pour des raisons de maltraitance et de négligence grave, le juge maintient très souvent le versement des allocations familiales à la famille. Dans le même temps, le service de la protection de l’enfance des départements assurent quant à eux l’ensemble des responsabilités et des frais inhérents à l’exercice de la parentalité des parents défaillants. Cette situation est inacceptable tant en terme d’équité envers les familles que de justice sociale. Il est essentiel aussi d’assurer une meilleure utilisation des fonds publics. Si la politique d’aide familiale doit être en permanence renforcée, elle doit aussi être rendue plus efficace » déclare le député-maire de Cholet et Président du CNIP, Gilles Bourdouleix.
« Il est inadmissible que l’on continue de verser des allocations à des familles d’enfants placés », conclut-il.