Le premier tour des élections cantonales confirme les scrutins passés et notamment le rejet de la majorité présidentielle.
« Les scrutins se suivent et se ressemblent. Il y a une déperdition inquiétante des voix qui montre le désarroi de l’électorat traditionnel de la majorité, d’autant que la gauche stagne » indique le Président du CNIP et Député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.
« L’UMP est en échec. La stratégie de vouloir rassembler au maximum dès le premier tour pour mieux gagner le second en multipliant les OPA sur l’ensemble du paysage politique du Centre et de la Droite dans un parti unique, l’UMP a démontré ses limites. Les électeurs ne veulent pas laisser aux seuls partis à vocation hégémoniques, le droit de décider de leur sort. Les scores des candidats CNIP en progression, en particulier dans un scrutin local, montre la capacité de notre mouvement à offrir une alternative » ajoute-il.
« Les valeurs de droite doivent être reconnues dans l’action gouvernementale. La pensée de droite doit être décomplexée et sans tabou. Arrêtons les demi-mesures. Posons les vraies questions. Apportons des réponses réfléchies et respectueuses des valeurs de la République. Le Front National n’a pas le monopole des questions de l’immigration, de la place de l’islam en France » conclut-il.
A la veille du second tour des élections cantonales, le CNIP rappelle la liberté de choix de chaque électeur.