Lors de son comité directeur du 23 octobre dernier, le CNI a retrouvé, dans sa dénomination politique, le « P » de « Paysans ». Le Président du CNIP entend défendre le monde agricole qui s’estime orphelin de la vie politique et insuffisamment représenté.
« Même si la France reste le premier producteur et exportateur agricole européen, la crise a particulièrement affaibli le secteur agricole. La compétitivité de notre agriculture doit être renforcée, tout en assurant des revenus stables aux producteurs.
La revalorisation de l’agriculture et de la pêche est une impérieuse nécessité, sur le plan économique mais aussi humain. Il est inacceptable que des centaines de milliers d’exploitants qui assurent, dans des conditions difficiles, la survie de nos paysages, la diversité environnementale, le bien-être alimentaire de millions de Français, sans parler de leur rôle indispensable pour le maintien d’une filière agro-alimentaire forte, source de nombreux emplois et secteur excédentaire de notre balance commerciale, soient dans une situation de totale précarité » indique le président du CNIP et député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.
« Il est indispensable aujourd’hui de repenser l’ensemble de la filière agricole. Améliorer la gouvernance de l’agriculture, c’est aussi mener des actions pour l’économie française, pour l’indépendance de la France et la sécurité alimentaire des Français » ajoute-il.
« Nous devons tous être convaincus de l’avenir de l’agriculture française. Chacun, quelles que soient ses responsabilités, peut et doit intervenir afin que notre agriculture demeure un des moteurs de notre développement économique et retrouve la place qui est la sienne en Europe et dans le monde » conclut-il.