« L’occupation illégale de terrains demeure un préjudice conséquent pour une commune. De nombreuses communes voient en effet s’installer sur leur territoire, périodiquement, des communautés des gens du voyage, souvent des Rom, et qu’elles ne peuvent résoudre les problèmes posés par ces communautés elles-mêmes » ajoute-il.
Le Président du CNI souhaite enfin qu’une réflexion soit engagée afin de réaffirmer l’engagement de l’Etat dans le financement des aires d’accueil des gens du voyage. « La Loi Besson II est venue renforcer les obligations des communes en matière d’accueil des gens du voyage en leur faisant supporter une partie des coûts d’installation et de gestion des aires. Cependant, les subventions de l’Etat vers les communes restent inchangées alors que les prix du foncier ont considérablement augmenté » conclut-il.