A nouveau, Jeudi 29 octobre au matin, en la basilique Notre Dame de l’Assomption de Nice, un fanatique musulman a décapité une femme, égorgé le sacristain et blessé à mort une mère de famille qui, avant de mourir, a pu demander aux personnes qui la secouraient « dites à mes enfants que je les aime ». Nos pensées et nos prières vont aux victimes de cet acte ignoble et à leurs familles. Ce nouvel attentat endeuille les catholiques et la France entière.
Dix jours après la décapitation en pleine rue du professeur Samuel Patty, cet acte immonde démontre, si besoin était, que l’islamisme est en guerre avec notre civilisation et s’en prend à ce qui la symbolise : l’école, la chrétienté. Partout dans le monde musulman circulent des appels au meurtre à l’égard du Président de la République. De façon dérisoire celui-ci avait déclaré lors de l’attentat de Conflans Sainte Honorine « ils ne passeront pas ». A l’évidence ils sont là.
Lorsque, ce matin, M. Castex a déclaré : « la réponse du Gouvernement sera ferme, implacable et immédiate » avait-il conscience du ridicule de cette rodomontade. Les attentats ne cessent de se répéter ayant tous pour origine les islamistes. Si le Gouvernement se glorifie de supprimer sans peine les libertés les plus fondamentales ne nos concitoyens pour lutter contre la pandémie de COVID 19, il se révèle absolument incapable d’expulser les prédicateurs islamistes haineux.
Puisque ce Gouvernement semble faire du principe de précaution l’inspiration ultime de sa politique, que ne l’applique-t-il pas à l’égard des islamistes ? Pourquoi ne pas expulser immédiatement les fichés S. La loi ne le permet pas aujourd’hui et bien changeons la loi et déclarons l’état d’urgence sécuritaire.
Nous payons aujourd’hui des décennies d’incurie politique de droite et de gauche en matière d’immigration, de déni à l’égard de l’islam radical, de lâcheté lamentable. Prenons garde, si l’Etat persiste à se montrer incapable de défendre les Français contre le fanatisme musulman ils finiront par se faire justice eux-mêmes.
Les déclarations solennelles, les bougies, les bouquets de fleurs sont dérisoires. Les discours d’un Président mû en ordonnateur des pompes funèbres nationales sont de plus en plus insupportables. Ce que les Français attendent, ce sont des actes fermes et forts.
Stéphane Buffetaut
Secrétaire départemental du CNIP
1er maire adjoint d’Apremont
Ancien député européen