Le CNI se félicite de la sage position adoptée par la commission des lois de l’Assemblée Nationale qui vise le maintien de l’article 88 alinéa 5 de la Constitution tel qu’introduit dans la loi constitutionnelle en 2005.
« Je me réjouis que mes collègues parlementaires de la majorité présidentielle, à laquelle j’appartiens, ont retrouvé la voix de la raison en rétablissant, comme je le préconisais, le référendum pour les nouvelles adhésions à l’Union Européenne. Les Français doivent se prononcer et avoir le dernier mot quant à la question cruciale de l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne.
Cruciale en effet, puisque ne partageant ni notre histoire, ni notre civilisation, pas plus qu’elle n’adhère au projet politique de l’UE, la Turquie n’a pas vocation à entrer dans l’Union Européenne. L’UE doit ainsi avoir le courage de dire « non » à la Turquie mais sans vexer le peuple Turc », indique le Porte-parole du CNI et député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.
« Cependant, il convient de cesser toute hypocrisie. Le pouvoir exécutif nous propose un bricolage de la Constitution qui sonne le glas de l’esprit de 1958 et risque de fragiliser un texte qui a fait ses preuves. C’est la raison pour laquelle, je maintiens mon opposition à la réforme institutionnelle » conclut-il.