Le CNI s’étonne de la rapidité avec laquelle est traité le dossier de la télévision publique.
« N’y avait-il rien de plus urgent à faire que de s’occuper de la publicité à la télévision ? L’Europe qui est en panne sèche, la famille qu’on martyrise, le pouvoir d’achat qui dégringole, la hausse des prix du carburant, celle des denrées qui affame, la fiscalité qui étrangle…, voilà des sujets urgents pour qui veut s’occuper… ». Proteste Annick du Roscoät, Présidente du CNI.
« Ce nouveau chantier, ouvert à la va vite et mal ficelé n’attire que des critiques. Personne ne peut comprendre cette gestion zélée d’un problème, somme tout secondaire dans le tableau des urgences. Il se cache derrière tout ça, une volonté évidente de faire plaisir aux chaînes privées qui deviennent des obligées et le service public qui redevient l’ORTF. Une façon indigne d’avoir la main sur ce média qui de ce fait ne jouera plus son rôle de contre pouvoir mais servira la soupe.
Il s’agit d’un véritable hold-up sur la télévision publique. » Conclut-elle.