« Surfant sur les craintes vis à vis de l’avenir, certains, tels que Olivier Besancenot, n’hésitent pas à ouvrir la chasse aux sorcières. Tout est bon pour se faire « mousser » de la part des anarchistes qui ne savent que détruire » déclare la Présidente du CNI, Annick du Roscoät.
« Ce n’est pas parce que certains violent et tuent que tous les français sont des tueurs et des violeurs, de même tous les patrons ne sont pas bons à mettre au pilori. Ce n’est pas parce que certains patrons de grandes entreprises (en général des hauts fonctionnaires qui n’ont ni créé, ni hérité de l’entreprise) se sont servis en dépit du bon sens, qu’il faut généraliser » explique-t-elle.
« Il n’y a pas d’ouvrier sans patron.
Il n’y a pas de patron sans femmes et hommes qui prennent des risques.
Le plus souvent l’opinion oublie ou ignore la cruauté du sort qui frappe les patrons des PME, PMI, les artisans, commerçants, professions libérales qui échouent. Ils n’ont plus le capital qu’ils ont risqué, ils ne reçoivent ni chômage, ni indemnité et ne font l’objet d’aucune compassion » ajoute-elle.
« Vous ne vous sentez peut être pas concernés, mais attention votre tour viendra si vous laissez faire ces amoureux du désordre, de la vindicte et de la destruction » conclut-elle.