Dans le bateau France, fortement malmené par la crise, Nicolas Sarkozy nous est apparu hier soir sous les traits d’un capitaine soucieux mais déterminé. En cette période grave, il est de notre devoir de soutenir son action lorsqu’elle nous semble aller dans le bon sens tout en étant vigilant.
Si le CNI est favorable à la réorientation de la relance avec la mise en place de ce qui est désormais un plan qui vient compléter celui de l’investissement, il juge qu’il faut aller plus loin.
« En présentant la règle des trois tiers pour la répartition des bénéfices (un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés, un tiers pour l’investissement, le Chef de l’Etat oublie-t-il volontairement le quatrième tiers que représente l’Etat et sa ponction par l’impôt (l’impôt sur les sociétés 33%) », déclare Annick du Roscoät, Présidente du CNI.
« Nous proposons la règle plus logique des quatre quarts et de ramener l’IS à 25% pour reconstituer les fonds propres des entreprises non par l’assistance mais par les résultats » précise-t-elle.
« Par ailleurs, j’ai regretté que Nicolas SARKOZY oublie les nécessaires restructurations des dépenses ubuesques de l’Etat. Pour ne citer qu’un exemple : est-il normal de considérer comme définitivement acquis des accords passés en temps de « vaches grasses » qui consistent à payer des prestations sociales, à la famille restée au pays, d’un étranger en situation régulière ? Notre pays doit faire des économies nécessaires sans se laisser arrêter par le politiquement correct.
Nous ne manquerons pas en tant qu’Indépendants de dénoncer des disfonctionnements préjudiciables à la relève de la France et au bien être de nos concitoyens mais aussi de faire des propositions contenues dans notre projet politique qui pourraient être mises en application pour le bien commun », conclut-elle.