Le CNI se félicite que la Commission Mixte Paritaire ait fait preuve de bon sens car l’amendement Marini, prévoyant la suppression progressive de la demi-part fiscale pour les veuves, veufs et parents isolés ayant eu des enfants à charge, était surréaliste.
« L’enchaînement de mauvaises nouvelles sur la politique familiale oblige à réagir vivement. Sous le prétexte d’économie budgétaire, on fragilise chaque jour davantage la famille. Ces avantages familiaux ont été établi à l’origine pour corriger les déséquilibres liés à l’existence de charges de famille ou encore compenser des interruptions d’activité.
Cette mesure démontre que notre gouvernement n’a pas le sens de la famille, qui est le véritable socle de notre société » s’insurge la Présidente du CNI, Annick du Roscoät.
« Rappeler que la famille demeure le cercle essentiel de solidarité sur lequel repose toute organisation sociale pourrait sembler bien banal ; néanmoins, cela nous semble aujourd’hui devenu indispensable » conclut-elle.